Notre projet pédagogique repose sur 4 concepts fondamentaux.
La bienveillance en crèche, c’est aller à l’encontre de ce que l’on appelle les «douces violences», que l’on peut rencontrer au quotidien. Les «douces violences», ce sont tous ces petits gestes qui peuvent paraître anodins mais qui sont une véritable source d’inconfort et d’insécurité affective pour l’enfant : lui enlever sa tétine sans le prévenir, lui mettre un bavoir sans le lui dire, le prendre dans ses bras sans lui expliquer, porter un jugement envers lui, comme par exemple «tu ne sens pas bon», etc.
La bienveillance s’adresse également envers les parents, évidemment lors de l’adaptation mais également tout au long de l’année. Celle-ci se traduit par un accompagnement à la parentalité. L’équipe a un rôle à jouer par l’écoute et l’échange avec les parents, sans jamais dépasser le cadre de ses compétences. L’absence de jugement est la base d’une écoute bienveillante.
Respecter le rythme de l’enfant, c’est le reconnaître en tant qu’individu. L’idée est que la micro-crèche offre à l’enfant un cadre de vie sécurisant qui lui permet de développer sa personnalité. L’enfant se voit proposer des activités mais n’y est jamais contraint.
L’accompagnement de l’enfant dans l’acquisition de son autonomie se fait en partenariat étroit avec la famille. La micro-crèche crée un environnement rassurant qui permet à l’enfant de prendre confiance en lui et d’oser le faire par lui-même.
Le personnel est à l’écoute du développement de chaque enfant et l’encourage dans la découverte de son autonomie. L’accent est systématiquement mis sur les réussites. L’enfant est soutenu dans ses apprentissages. Le personnel l’aide à verbaliser son quotidien, ses besoins et ses attentes.
La joie et le plaisir sont les plus puissants moteurs de l’apprentissage. Ainsi, dans nos structures l'enfant peut choisir librement ses activités en fonction de ses besoins. Les périodes sensibles sont les moments où l’enfant montre un vif intérêt et un grand déploiement d’énergie pour une acquisition précise. A ce moment-là, il est très important que rien ni personne n’entrave ses efforts.
L’adulte accompagne l’enfant en l’observant. Il s’agit de ne pas pousser l’enfant à faire des activités inadaptées qui risqueraient de le mettre dans une situation d’échec. Au contraire, c’est l’observation qui permet à l’adulte de mettre à disposition du tout petit les activités adaptées à son niveau sans le faire à sa place. L’adulte aide ainsi l’enfant à faire par et pour lui-même. Il est aussi là pour expliquer les règles de vie en communauté et prévenir des dangers. L’enfant se sent ainsi libre d’explorer son monde à son propre rythme, en toute sécurité.